Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de Patrice ARMUSIEAUX

15 mai 2022

Le "Territoire d'Industrie"​ fait un passage remarqué chez Unser Land

L'Avenir de Sélestat et du Centre Alsace, était invité à suivre le lancement de la campagne des éléctions législatives du Mouvement autonomiste Unser Land lequel avait lieu sur les terres du Centre Alsace à Kintzheim.

Et plus particulière, l'invitation provenait de Sarah Weiss Moessmer - qui représentera Unser Land dans la 5ème circonscription du Bas Rhin : Barr Sélestat Erstein Benfeld Villé Marckolsheim.

Sarah Weiss Moessmer veut dans son programme défendre l'Alsacien, l'écologie et les femmes.

Elle a choisi le format conférence de presse pour présenter et expliquer son projet aux DNA à Sélestat.

Ce qui m'a étonné durant son intervention lors de la soirée à Kintzheim, c'est d'annoncé qu'elle veut participer au développement économique de notre Territoire du Centre Alsace en faisant usage du "Territoire d'Industrie".

Elle a développé brillamment cette priorité durant son intervention et lors de toute la soirée avec ses collègues et tous les autres participants et invités.

Quatre enjeux majeurs a t-elle précisé :

- Renforcer leur attractivité

- Favoriser les recrutements

- Encourager l’innovation dans les PME industrielles

- Accélérer la simplification des administratives législatives et réglementaires des entreprises innovantes.

 

Elle a souligné qu'il fallait :

Redynamiser le tissu industriel, soutenir l’emploi local, renforcer la compétitivité internationale et promouvoir l’innovation dans ces territoires, telles sont les missions que doivent relever aujourd’hui les divers acteurs d'un "Territoire d'Industrie", collectivités et industriels, portés par les mesures mises en place par l’Etat.

 

Elle a tenu à rappeler à tout l'auditoire les 4 enjeux majeurs :

4 enjeux majeurs : recruter, innover, attirer des projets et simplifier

 

Honnêtement, je tenais ici à la féliciter car nous ne serons jamais assez lorsque nous devrons développer et passer devant nos électeurs ce type de projet qui est tout de même récent et qui demandera de rassembler toutes les forces vives !!!

Elle a du reste reçu les félicitations de ses collègues et d'économistes présents dans la salle pour qui une telle initiative est vitale pour le développement industriel du Centre Alsace (avec tout ce que cela comporte).

Enfin, pour ne rien oublier, elle veillera durant son discours à rappeler que Charles Sitzenstuhl est contre le projet du "Territoire d'Industrie" comme il en fait la démonstration au Conseil de la Communauté des Communes de Sélestat à Mussig.

 Aucun texte alternatif pour cette image

 Les candidat(e)s et suppléant(e)s pour les élections législatives des 12 et 18 juin 2022 - Unser Land

Publicité
Publicité
30 mai 2021

Alimentation : « Aujourd’hui les pauvres n’ont le droit qu’aux restes »

Natacha Polony reçoit Boris Tavernier, directeur de l’association VRAC. Avec Alexis Jenni et Frédéric Denhez il vient de faire paraître "Ensemble pour mieux se nourrir" : quelles initiatives pour permettre à tous d’accéder à une alimentation de qualité ?

Comment lutter contre la malbouffe tout en aidant les plus défavorisés à accéder à une alimentation de qualité ? Boris Tavernier, co-fondateur de l’association « VRAC » (Vers un Réseau d’achat en Commun), et co-auteur du livre « Ensemble pour mieux se nourrir »* l'admet : « Ça coûte moins cher d’acheter une barquette toute faite hyperindustrielle que d’acheter des fruits et légumes sur le marché. » Et la crise sanitaire n’a pas amélioré le tableau. Beaucoup se sont rués vers les banques alimentaires, qui font office de « pansement sur une jambe de bois », observe Tavernier. D’où la nécessité de proposer des alternatives. « L’injonction, ça ne marche pas. »

Se développent ainsi de nouvelles façons de consommer, correctement, pour pas cher : Boris Tavernier évoque ainsi Jordan, qui cultive un jardin collectif nourrissant jusqu’à 36 familles. Ou ces magasins coopératifs, comme la Cagette à Montpellier, qui visent à « toucher un public pauvre ». Mais il arrive que la devanture du magasin dissuade les clients les plus modestes : « Ça ne leur ressemble pas ». D'autant que « 50 % de leurs adhérents sont au SMIC, mais souvent au SMIC bac +5 ».

Boris Tavernier prône donc un autre levier : l’éducation. Partisan de cours d’alimentation à l’école, il fait aussi déguster ses produits bios dans le but de « convaincre par le goût » les plus modestes.

Ensemble pour mieux se nourrir, Frédéric Denhez et Alexis Jenni, Coll. Domaine du possible, Éd. Actes Sud, 2021, 208 p., 20 euros.

30 mai 2021

L'Alsace a six ans pour mettre en place l'écotaxe pour les camions, voici ce qui est envisagé

Une ordonnance vient de fixer les modalités de mise en place d'une taxe poids lourds en Alsace. Son président, Frédéric Bierry, en a dévoilé quelques contours.

La Collectivité européenne d’Alsace (CEA) avait déjà la capacité légale de mettre en place une taxe sur les poids lourds, aussi appelée écotaxe, mais une ordonnance du 26 MAI en fixe les modalités d’application.

« Cette ordonnance nous laisse le maximum de libertés : liberté de définir le réseau taxé, liberté dans les tarifs, liberté dans l’organisation », se félicite Frédéric Bierry, président LR de la CEA qui, lors d’un point presse organisé ce jeudi 27 mai 2021, a dévoilé quelques contours de cette future taxe. 

Quand la taxe doit-elle entrer en vigueur ?

L’ordonnance du 26 mai fixe un délai de six ans maximum pour mettre en place la taxe.

« Sa mise en place ne se fait pas en un claquement de doigts et suppose encore beaucoup de conditions. Au mieux, si les procédures étaient toutes respectées dans les délais, on parle de 2024 », précise M. Bierry.

Quels véhicules pourraient être taxés ?

Dans son article 2, l’ordonnance définit les véhicules taxables, mais ne dit pas ceux qui seront effectivement taxés à la fin.

« Notre idée, initiale, est de taxer le grand transit, celui qui n’amène pas de valeur ajoutée mais qui contribue malheureusement à emboliser, créer des bouchons, insécuriser les routes », explique le président de la CEA.

Par « grand transit », M. Bierry entend « ceux qui font un trajet Nord-Sud européen, passent par notre territoire mais ne le livrent pas, par exemple ». 

« C’est cela que nous aimerions taxer, sauf que le droit européen ne nous permet pas, aujourd’hui, de faire le tri », précise-t-il.

En tout cas, le président de la CEA dit avoir « lancé un travail avec l’ensemble du monde économique alsacien pour mesurer l’impact que pourrait avoir tel ou tel mode de taxe parce qu’on ne veut pas mettre en difficulté les entreprises alsaciennes ».

Quelles routes devraient être taxées ?

Le réseau taxable est constitué des routes et autoroutes relevant du domaine public de la CEA. Ces routes doivent répondre à l’un des critères suivants, fixés par l’ordonnance : 

  • « Le trafic moyen journalier sur une année civile excède neuf cents véhicules de transport routier de marchandises ;
  • Elles supportent un report significatif de trafic en provenance des voies faisant partie du réseau taxable […]. »

« Les routes que nous visons, ce sont principalement les grands axes », précise M. Bierry. « Mais on doit veiller à ce qu’une taxation sur certains axes n’amène pas un transfert de trafic sur de plus petits axes du territoire », complète-t-il. 

Techniquement, comment sera prélevée la taxe ?

« Je ne veux pas présumer des choix définitifs mais on va essayer d’optimiser les portiques existants, ça paraît évident », confie Frédéric Bierry. 

« Ce qui nous apparaît aujourd’hui le plus efficace, c’est que les transporteurs soient obligés de s’équiper d’un boîtier qui fait que, quand ils passent sous les portiques, ils sont enregistrés [puis taxés] », détaille-t-il. 

Pourquoi la CEA est favorable à sa mise en place ?

La collectivité voit dans cette taxe un moyen de rééquilibrer la situation avec nos voisins allemands : 

Cette taxe, nous l'avons sollicitée, d'abord parce qu'aujourd'hui nous subissons un trafic poids lourds nord-sud qui, normalement, devrait circuler sur l'A5 allemande mais qui, consécutivement [à la mise en place d'une taxe outre-Rhin], se reporte sur le territoire alsacien. Plus de 1 500 camions se retrouvent tous les jours sur ce territoire, alors qu'ils ne devraient pas [y être].

Frédéric Bierry

Vers un retour des Bonnets rouges ?

Frédéric Bierry craint-il un retour des Bonnets rouges, ce mouvement de protestation apparu en 2013 en Bretagne, notamment en réaction à la taxe poids lourds finalement abandonnée ? 

« C’est complètement différent », veut croire le président alsacien : « Qu’est-ce qui change par rapport à la situation des Bretons ? C’est que, nous, on a à subir un trafic qui est lié à la mise en place d’une taxe sur le territoire voisin allemand et qui, du coup, nous génère des charges et des contraintes qu’on ne rencontre pas dans les autres territoires français. C’est ça qui, aujourd’hui, rend insupportable pour un certain nombre de nos concitoyens, le trafic. »

Pour prévenir tout embrasement, Frédéric Bierry promet de « consulter les Alsaciens sur cette question ».

Michel Chalot, président régional de la Fédération nationale des transports routiers, a déjà dit, jeudi 27 mai, son opposition à cette taxe au Micro de France bleu ALSACE.

Retour de l'écotaxe : les Bonnets rouges lancent un avertissement

Les membres du collectif Vivre, décider et travailler en Bretagne, à l'origine du mouvement des Bonnets rouges en 2013, montent au créneau face un possible retour de l'écotaxe.

Des portiques sont encore sur pied au-dessus de certaines routes à double voie. Ces équipements sont les derniers vestiges de l’écotaxe sur les poids lourds. Son entrée en vigueur était prévue le 1er janvier 2014. Or, elle n’a jamais vu le jour en raison de la forte mobilisation des Bonnets rouges.

Le collectif Vivre, décider et travailler en Bretagne était à l’origine de ce mouvement de contestation. Thierry Merret, à l’époque président de la FDSEA du Finistère et Christian Troadec, le maire de Carhaix (Finistère), étaient en première ligne.

Le 1er novembre 2013, une manifestation géante avait eu lieu en centre-ville de Quimper.

Projet de loi sur le climat

Ils n’ont pas tardé à réagir au projet d’un retour de l'écotaxe, inscrit dans le projet de loi sur le climat. Il fait bondir les membres du collectif Vivre, décider et travailler en Bretagne. Ils l’écrivent dans un communiqué après une réunion, mi-février dernier, en mairie de Carhaix. 

Il serait scandaleux que les conséquences pratiques nous renvoient aux aberrations sociales, économiques et financières du projet d'écotaxe de 2013. (...) Il n'est pas question de placer l'activité économique bretonne sous la tutelle d'un monopole d'Etat dont les intérêts sont manifestement éloignés des intérêts bretons. 

Les porte-parole du collectif Vivre, décider et travailler en Bretagne.

Le collectif reste donc sur ses gardes et rappelle, toujours dans son communiqué, que « depuis plus de 7 ans, la France n’a proposé ni mis en place des moyens alternatifs au transport routier (ferroutage, transport fluvial, cabotage)… » 

 

Ecotaxe : l’enfant de la privatisation des autoroutes

Suspendue par Jean-Marc Ayrault face à la colère montante des agriculteurs bretons, la genèse de l'écotaxe est directement liée aux autoroutiers. Dans les deux cas, un même objectif: facturer l'usage d'une route et parfois aussi les mêmes opérateurs.

Chercher la femme, dit le proverbe. En France, pour les nouvelles taxes, mieux vaut chercher du côté des opérateurs de l’Etat, ces agences et autres hautes autorités qui ont pullulé ces dernières années. L’ecotaxe, votée dans le cadre du Grenelle de l’environnement de 2008, répond parfaitement à ce principe.


Le gros du produit prévu, (1,2 milliard d’euros prélevés sur les transporteurs routiers moins les 240 millions que conservera Ecomouv, la société collectrice) doit alimenter l’AFIFT. Derrière ce sigle se dévoile l’Agence de financement des infrastructures de transport de France. Routes, autoroutes urbaines gratuites, mais aussi lignes à grande vitesse... la liste des courses de l’agence fait d’elle un monstre budgétivore.


Face à ces milliards d’euros de dépenses, l’Etat avait mis des recettes: l’énorme flux de dividendes que lui procurait la détention des autoroutes. Sauf qu’en 2005, Dominique de Villepin, décide d’encaisser la manne en une seule fois en privatisant le solde des participations de l’Etat dans ASF, APRR ou la Sanef. Une solderie qui permettra d’encaisser 15 milliards d’euros dont seulement 4,7 seront affectés à AFIFT. Ainsi privée de sa rente annuelle, quelques 40 milliards cumulés sur la trentaine d’années de concessions restantes, l’agence se trouve dans l’incapacité de tenir son programme d’investissements. Qu’à cela ne tienne, l’écotaxe y pourvoira.
Mais la présence des autoroutes dans l’histoire de l’écotaxe ne se limite pas à sa genèse. Car facturer l’usage d’une route, qu’est ce donc sinon un péage, et ça, les autoroutiers savent faire. On les retrouve d’ailleurs un peu partout dans la chaine de l’écotaxe. Ainsi d’Autostrade, le concessionnaire des autoroutes italiennes aujourd’hui montré du doigt pour ses importants coûts de fonctionnement (un Partenrait public privé sur 10 ans). C’est lui à travers Ecomouv, sa filiale française, qui est en effet en charge de la collecte de cette taxe. Moins visibles que Autostrade, les principaux acteurs des autoroutes françaises sont aussi dans ce bateau.


La raison en est simple, un camion ça emprunte non seulement les routes nationales et départementales sur lesquelles s’appliquent la taxe, mais aussi les autoroutes. Outre Total, il n’est donc pas étonnant de trouver parmi les premières et principales sociétés habilitées de télépéages (ces SHT qui fournissent le boitier embarqué sur les camions pour calculer et facturer la taxe), les sociétés Axxes et Eurotoll. Axxes ? Cette société par actions simplifiée, n’est autre qu’une filiale d’Autoroutes du sud de la France (35,5 % du capital), d’Autoroutes Paris Rhin Rhone (28,10 %), et du Crédit Mutuel (25 %), et se présente comme le leader des SHT. Quant à Eurotoll, c’est le bébé de la SANEF et la SAPN, le troisième autoroutiers Français. Evidemment ces boitiers sont interopérables avec le télépéage sur les autoroutes françaises et certaines de leurs homologues européennes.


Pour les autoroutiers cette taxe constitue donc un double bénéfice. Primo, et c’est une règle simple d’économie : la facturation de l’usage des routes auparavant gratuit reportera une part significative du trafic sur les sections à péages des autoroutiers. Quitte à payer 13 cts le kilomètre sur une route nationale pourrie, autant payer 50% voire le double sur des routes droites rapides et moins encombrées. Secundo, la généralisation de boitier préfigure celle du télépéage. En substituant des portiques aux casemates de péages où il faut payer en trois huit des agents, les compagnies autoroutières dégagent d’importantes économies et de là augmentent leur marges déjà très confortables.


Autrement dit, si vous avez quelques économies et que vous croyez que l’Etat ne mettra pas fin à cette folie, il n’y a pas à hésiter : acheter des actions Vinci.

 

 

 

28 mai 2021

Sélestat et le Centre Alsace inventent leur AVENIR !

Entre les bouleversements climatiques et les crises sanitaires, nous devons imaginer un monde capable de répondre aux enjeux environnementaux, humains, sociaux et économiques : C'est une nécessité vitale pour notre TERRITOIRE. Des citoyens, des collectivités, des entreprises mettent déjà en œuvre ce projet. L’AVENIR se construit sur le terrain. Il va falloir associer toutes nos forces et les mettre en lumière, et ce, pour notre TERRITOIRE !
Crise écologique et bouleversement climatique, crise sanitaire et économique liée au coronavirus : face aux chocs que nous vivons, les appels à construire un monde d’après capable de répondre aux enjeux environnementaux, économiques et sociaux de notre époque se multiplient. Mais entre l’espoir de voir naître une société plus durable et solidaire, et la peur des changements que cela implique, le fossé peut se révéler paralysant pour un grand nombre d’entre nous. Comment se projeter dans un autre possible lorsqu’on n’en connaît pas les contours ? Comment agir à son échelle lorsque l’ampleur de la tâche nous dépasse ?
L’environnement est la nouvelle frontière des inégalités laquelle risquent d’exploser au visage de nos responsables politiques. Nous ne sommes pas tous égaux devant le danger et la transition de nos sociétés vers une économie plus durable s’impose aujourd’hui comme une évidence. Alors que la pandémie de la Covid-19 n’est toujours pas maîtrisée, nos territoires doivent faire face à des menaces encore plus délétères : le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité.
Il faudra vérifier pour notre TERRITOIRE ce qui existe pour la France : Une INJUSTICE d’autant plus forte que les plus touchés sont ceux qui contribuent le moins à la dégradation de l’environnement. Ainsi, les 10 % les plus aisés produisent la moitié des gaz à effet de serre, alors qu’à l’inverse, les 50 % les plus PAUVRES sont responsables de moins de 10 % des émissions selon les calculs d’OXFAM.
Second paradoxe : Pour prévenir les risques environnementaux, les politiques de transition impactent durement les plus modestes. Les Gilets jaunes ont illustré le fait que la FISCALITE VERTE pénalise d’abord les ménages pauvres. En effet, d’après l‘économiste Thomas Piketty, les 10 % les plus PAUVRES paient 4 fois plus de taxe carbone en proportion de leurs revenus que les 10 % les plus RICHES. De même, on sait que la fermeture des centrales à charbon ou d’usines de voitures diesel va mettre au chômage des centaines d’ouvriers, souvent moins armés pour se reconvertir dans d’autres secteurs d’activité.
Une grande partie de la population de notre TERRITOIRE de Sélestat et du Centre Alsace se sent aujourd’hui stigmatisée par l’idée ambiante que « les classes populaires ne se préoccupent pas d’écologie » ; elle souligne aujourd’hui que les pratiques d’économies, notamment d’économie circulaire, ont toujours été pratiquées par les classes les plus pauvres. Dans le même temps, la voracité d’un petit nombre de privilégiés exploite les ressources de notre TERRITOIRE et de ses habitants...
Redistribution des richesses et sécurité sociale face au dérèglement climatique sont les grands oubliés du projet de loi « climat-résilience » défendue par le gouvernement !
Car, si la transition permettra de créer près d’un million d’emplois, elle en détruira aussi d’autres. Nous devons connaitre le nombre d'emplois qui sera créé par l'ECONOMIE VERTE sur notre TERRITOIRE afin que nous puissions soutenir un revenu de transition écologique - déjà expérimenté dans 4 territoires en France, en synergie avec les Territoires zéro-chômeurs de longue durée.
Enfin, n' oublions pas qu'il faut sécuriser les RECONVERSIONS PROFESSIONNELLES sur notre TERRITOIRE (encore aujourd'hui nous apprenons des histoires douteuses !) ... Fin du monde, fin de mois, même combat !
Nous avons aussi des Territoires d'Industrie sur notre TERRITOIRE de Sélestat et du Centre Alsace mais insuffisamment dotés de réalisations comme de projets. Il faut inviter les porteurs de projets à faire acte de candidature, les recevoir, et les accompagner !!!
Sachez que je vais avoir le culot de retenir le projet du Collectif Sélestadien "Le Chaudron des alternatives" intitulé : L'Alterzone. Ce projet situé sur à Dambach La Ville (à la place de l'entrepôt Amazon) et sur un espace de 150 000 m2 peut donner vie à une très belle réalisation, en faisant usage d'un bail emphytéotique (le terrain reste la propriété de la collectivité locale et loué sur une durée à très long terme). Le Collectif a été informé et doit donner sa réponse et je souhaite que les politiques participeront activement à la réalisation de ce projet !
Et pourtant, le changement peut se conjuguer au présent… et au pluriel. Des nouveaux modèles qui, s’ils venaient à s’amplifier, pourraient présager d’une vie plus cohérente avec la nature, plus sobre, plus coopérative, plus sociale. En impulsant de nouvelles façons de produire, de consommer, de se déplacer, d’apprendre, de collaborer, ensemble, ces initiatives tracent l’esquisse d’un manger mieux, polluer moins, vivre dans un environnement qui respecte la nature, l’habitat, les animaux et évidemment l’humain.
Cela se passe déjà sur d'autres territoires de manière diffuse et concrète. Il faut que les enjeux de demain soient discutés sur notre TERRITOIRE, compris et évalués par celles et ceux qui ont choisi d'agir. Il va falloir imaginer, tenter, mettre en oeuvre collectivement des dizaines d'action (voir des centaines) de proximité. Elle vont dessiner l'AVENIR de notre TERRITOIRE, au cœur de la France.
L'AVENIR de notre TERRITOIRE se traduira par la rédaction d'un support écrit que nous aurons le plaisir de retrouver sous différentes formes et sous différentes formules. Nous y trouverons des Innovations qui préparent notre TERRITOIRE pour le monde de demain !
Nous allons mettre en lumière des démarches locales qui favorisent la transformation de nos modes de vie. Des tables rondes, des interviews, des "Facebook Live" (...) seront organisées sur tout le TERRITOIRE.
L'agriculture de demain et ses enjeux viendront nous livrer leurs secrets ... Nous rassemblerons des personnels comme Directeur de Fondateur, Agro écologue, enseignant chercheur, Directeur de Recherches .....
Le manque de visibilité sur l’avenir inquiète beaucoup d’entre nous. Pourtant, déjà de nombreux changements, prises de consciences et démarches locales pourraient présager d’une vie plus cohérente avec la nature, plus sobre, plus coopérative, plus sociale, moins mondialisée et au final, peut-être plus souhaitable et positive sur notre TERRITOIRE.
Nous irons voir ce qui se passe chez nos voisins : Territoires périphériques ....
Le Consommateur et sa nouvelle posture : Celle du consommateur entrepreneur. L'individu consommateur est mort, vive la personne ! Chacun est porteur d'un projet : bâtir sa vie et contribuer à celle des proches de sa cellule familiale. Les biens de consommation sont autant d'équipements dont il se dote pour affronter les défis d'une modernité tout à la fois exaltante et pratiquement imprévisible (l'un n'est-il pas le nécessaire complément de l'autre ?). Le maître mot est le sur-mesure. C'est la fin des solutions toutes faites, d'un marketing qui décide à la place du client. Celui-ci devient acteur de sa consommation, co producteur de nombreux produits dans notre TERRITOIRE à tous.
Les scénarios explorés dans cet exercice de prospective montrent que l'on pourra se diriger plus ou moins radicalement vers le maintien ou l'éclatement de la cohésion sociale à partir de paramètres nettement plus politiques comme par exemple la façon dont évoluera le processus de construction européenne. Les variantes qui en découlent n enlèvent rien au cadre général de l'analyse. Elles ne proposent pas des alternatives radicales, elles affinent et permettent de mieux cadrer la réflexion.
Bâtir, ajuster, revisiter l'AVENIR de notre TERRITOIRE est une façon de nous inscrire dans la réalité de notre environnement en faisant les choix qui concilieront au mieux ce que nous voulons avec ce qui est possible. C’est aussi savoir saisir les opportunités, les vents favorables en ne nous crispant pas seulement sur les contraintes et les obstacles.
Peut être une image de crépuscule, montagne, arbre, ciel et nature
Sélestat et le Centre Alsace

 

Publicité
Publicité
Publicité
Archives
Publicité